Le Géant du net Google a lancé officiellement un nouveau groupe de recherche le jeudi 16 juin 2016 ! Ce dernier qui est localisé à Zurich, en Suisse, entre dans le programme lié à l’intelligence artificielle et notamment le Deep Learning, employé par des applications de l’entreprise américaine, comme c’est le cas de l’outil de traduction qui malheureusement a permis récemment de faire un Top 30 des plus belles erreurs de Google Traduction sur le site 1001web!

Eric Schmidt, l’ancien PDG de Google et accessoirement, président du groupe Alphabet (la maison mère de Google), en est pas peu fier, et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’il a tenu à inaugurer la chose devant une multitude de journalistes, parqués devant… un écran. En effet, c’est par vidéoconférence que le dirigeant a tenu à rappeler l’importance que ce projet avait pour lui, surtout quand on sait la volonté de Google de dominer le marché de l’Intelligence Artificielle… avant tout le monde !

Cette nouvelle entité poursuit donc les efforts déjà consentis avec le Google Brain, l’équipe consacrée aux Deep Learning et Deep Mind, et avec l’AplhaGo, qui est le premier programme a être capable de battre un humain au jeu de Go ! C’est une continuité en ce qui concerne le « Machine Learning », puisque ce troisième pôle s’insère dans un ensemble composé en premier lieu du groupe de recherche basé dans la Silicon Valley, et du deuxième groupe basé à Londres.

Quelques dizaines d’ingénieurs font parties de cette nouvelle équipe, mais Google devrait faire appel à bien d’autres personnes, puisque plusieurs centaines d’embauches sont prévues pour apporter le soutien nécessaire à ce nouveau groupe. L’objectif est d’améliorer grandement la compréhension qu’ont les ordinateurs de nos langues, de nos écrits, et même de nos images. Bien sûr ce sont les premiers pas vers une implémentation dans des robots intelligents. Mais bon, nous ne sommes pas encore à l’ère de Terminator tout de même.

Zurich et ses objectifs !

L’équipe en place devra agir dans trois principaux domaine nous rapporte le journal Le Monde ! En effet, outre le fait d’améliorer la compréhension et la production de langage naturel, il faudra arriver à améliorer la perception artificielle. Pour faire simple, l’ordinateur doit comprendre certains aspects de notre monde, sans pour autant qu’on ne lui ai dit au préalable… Pour l’exemple, un enfant de 4 ou 5 ans sait pertinemment que les vaches ça ne volent pas… mais pour un ordinateur, ce n’est pas évident ! Le but ici est donc de permettre un apprentissage logique, basé parfois sur des « probabilités » permettant de dire si oui ou non une vache ça vole ou pas… grâce notamment aux photos disponibles sur le net !

Le troisième point, mais pas des moindre, concerne le « deep learning », qui doit arriver à véritablement devenir logique sur la compréhension. Le système fonctionne, mais apparement on ne sait pas encore pourquoi… ou presque. L’analogie faite entre l’alchimie du moyen-âge et le deep learning aujourd’hui parle d’elle même :

Les alchimistes mélangeaient une poudre bleue et une poudre rose, et ils voyaient que ça explosait. Ils accumulaient des connaissances empiriques comme ça, sans avoir la chimie derrière, qui explique pourquoi ça explose.